- Habitech Co.Grand Manitou
- Résumé : The carbon in our apple pies quasar paroxysm of global death not a sunrise but a galaxyrise colonies a still more glorious dawn awaits? Kindling the energy hidden in matter white dwarf courage of our questions descended from astronomers something incredible is waiting to be known something incredible is waiting to be known.Age : Infini.Origines : Je reste neutre.Collectif : Le mien, le meilleur, mieux que les votres.Me, myself and I :
FICHE STATIONNAIRE
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4. La vie sous terre
L'esthétisme du forum a beau être relativement figé dans les années 1960, cela ne veut pas dire que la microsociété d'OD-355-A n'a pas évolué. Au contraire; les premières années ayant été pénibles pour tous, en raison de la nécessité de s'adapter à la nouvelle réalité de vivre sous terre, le besoin de se serrer les coudes a rapidement supplanté, dans l'esprit collectif, les perceptions nocives de la société d'avant.
Ainsi, la discrimination sur la base du sexe, du genre, de l'orientation sexuelle, de l'origine ethnique, de la nationalité, des croyances... n'est plus généralisée ou systémique, mais bien *personnelle*. Impossible de dire que les préjugés et les jugements ont disparu, mais ils sont plus marginaux et passent mal lorsqu'exprimés en public. Il y a encore du progrès à faire, mais la société continue d'évoluer.
À noter que les métiers ne sont donc pas cantonnés aux stéréotypes de genre. Les occasions d'emploi sont égales au sein de la station, du moins, sur papier. N'importe qui peut se retrouver à travailler en crèche ou en salle des moteurs, selon les préférences et les aptitudes.
Au sein d'OD-355-A, l'éducation est avant-tout une préparation à de longues années de labeur. L'école est obligatoire de 6 ans (1ère année) à 15 ans (10e année) et les éducateurs proposent un cursus général identique pour tous. On y enseigne notamment les langues officielles de la station (anglais, russe et espagnol), les sciences naturelles (mathématiques, physique, chimie, biologie) et les sciences sociales (histoire, sociologie).
Dès la 9e année (14 ans), les élèves doivent faire une liste de 3 choix de carrière, classés en ordre de préférence. Les répartiteurs de la main d'oeuvre tâchent d'offrir un placement dans l'un de ces choix aux élèves au terme de leurs études, ceux ayant eu les meilleures notes et la meilleure implication communautaire étant privilégiés quant à leur choix. Toutefois, les besoins de la station priment et si certains postes sont à combler, un élève peut être mis dans n'importe quel domaine, même s'il n'exprimait pas d'intérêt envers celui-ci.
Les deux premières années de travail sont supervisées par un employé du lieu de travail avant que l'apprenti devienne un travailleur. Il est toutefois possible, dans certains domaines plus techniques ou complexes, que le mentorat dure plus longtemps — notamment lorsqu'il s'agit des systèmes critiques de la station ou des placements en infirmerie.
À bord de la station, chacun doit mettre la main à la pâte. Le travail est essentiel au bon fonctionnement d'OD-355-A et au bien-être de ses habitants. Les carrières au sein de la station sont diverses : production, technique, santé, enseignement, gestion et administration, etc. Il n'est pas inusité qu'un stationnaire soit habilité à occuper plusieurs postes afin de combler les manques d'effectifs selon les périodes.
Les quarts de travail durent en général de huit à dix heures, selon les besoins et les domaines. Ils commencent tôt, à six heures, moment où le petit déjeuner est servi dans la salle commune, et se terminent vers quinze heures ce qui laisse le temps à chacun de vaquer à ses occupations. Certains postes, dont l'infirmerie et les systèmes critiques (électricité, ventilation, etc.) fonctionnent sur des horaires à trois quarts de 8 h pour qu'il n'y ait aucune interruption de surveillance.
Il n'y a qu'un seul jour de repos par semaine, soit le dimanche. À noter que le travail n'est pas rémunéré, concrètement : chacun reçoit simplement les services dont il a besoin en échange de son labeur (repas, soins, blanchissage, éducation...).
L'argent n'a aucune valeur au sein de la station. Qu'il s'agisse de dollars ou de pesos, les billets verts ne constituent pas une monnaie d'échange acceptable pour les stationnaires. Cette monnaie a d'ailleurs disparu de la circulation et ne garde qu'une valeur historique et sentimentale pour leurs propriétaires. Les habitants préfèrent avoir recours au troc et à l'échange de services. Vivre de la débrouille et de l'arrangement oral est courant. Votre voisin a trouvé une corde en nylon dont vous avez besoin pour étendre votre linge? Proposez de garder ses enfants le temps de quelques heures. Vous cherchez à faire réparer votre pager? Échangez le dessert de votre ration alimentaire contre les talents d'électronique de votre voisine de palier.
Il n'y a pas de restrictions des naissances et des contraceptifs synthétiques sont produits dans les laboratoires de la station. Un mois de repos est offert à la mère après la naissance, après quoi l'enfant a automatiquement une place en crèche, jusqu'à son entrée à l'école.
On trouve dans la station un certain nombre de postes de soins pour traiter les blessures mineures (coupures, etc.), le plus souvent proches des lieux de travail les plus à risque, afin d'assurer la productivité et la poursuite des activités. Il n'y a toutefois qu'une seule infirmerie à proprement parler, que l'on appelle souvent l'hôpital — c'est là qu'ont lieu les tests plus poussés et les chirurgies. Les responsables de la gestion des ressources imposent un rationnement important dans les fournitures médicales, et les médecins sont invités à être économes. Par exemple, les radiographies sont rares afin d'économiser le papier photo.
Il y a tout de même eu certaines avancées médicales, à mesure que les besoins se sont fait ressentir. On produit désormais dans la station des bandages, des agrafes médicales, des aiguilles et du fil stérile, entre autres choses. Grâce à une serre dédiée exclusivement à la culture de la fleur de pavot, les laboratoires sont également en mesure de produire des antidouleurs tout-usage, en plus de leurs versions dédiées à l'usage des médecins, comme la morphine et les anesthésiants. Si les connaissances médicales ont évolué au fil du temps, les méthodes de traitement, elles, sont demeurées relativement inchangées.
Pour les stationnaires, vivre sous la terre a d'indéniables répercussions sur la santé. Si l'alimentation fournit généralement suffisamment de nutriments pour se développer adéquatement et maintenir une santé correcte, on dénote un certain nombre de cas de stationnaires carencés. Si, au départ, on a voulu supplémenter l'alimentation des stationnaires pour assurer une santé optimale, on conserve désormais les vitamines et minéraux synthétiques difficiles à intégrer à l'alimentation pour les cas graves et les malades hospitalisés.
Les stationnaires étant d'origines diverses, de nombreuses célébrations rythment la vie d'OD-355-A. C'est l'occasion pour les habitants de se retrouver et d'échanger, le lien social étant particulièrement important au sein de la station. On célèbre aussi bien Noël, que Hanoucca, que l'Aïd el-Kebir, que Cinco de Mayo, etc.
D'entre toutes les célébrations, le Jour du Contact est certainement le plus attendu. Les stations du monde entier émettent leurs vœux de bonne fortune et de prospérité et des messages sont enregistrés, le plus souvent par des familles séparées s'informant de la situation des uns et des autres. Les messages radiophoniques sont entendus 24 h sur 24 h durant trois jours, et chacun veille pour entendre des nouvelles de ses proches, enterrés ailleurs.
Les sports sont difficiles à pratiquer dans la station OD-355-A en raison du manque d'espace dédié. Pour se garder en forme, il n'y a que le travail et les entraînements avec des poids et des équipements improvisés, le plus souvent dans sa propre cabine, où l'espace n'est pas nécessairement idéal.
La seule activité sportive qui rassemble la station au grand complet est le football de couloir. Les passages les plus larges et longs de la station sont alors transformés : on y installe deux filets à une distance d'une trentaine de mètres (si possible — sinon, le plus loin possible), et deux équipes de quatre (trois joueurs et un gardien de but) jouent des pieds pour faire entrer le ballon en contact avec le filet. L'équipe qui marque le plus de buts en 30 minutes gagne.
Le jeu est simpliste, et comme il est difficile d'être spectateur, tout le monde préfère largement y jouer. Il n'y a pas d'équipe professionnelle, ni même fixe, vraiment : chacun est libre de rassembler 7 autres personnes pour lancer une partie pendant les heures de repos. Un tournoi est organisé chaque année en été, commenté en direct et diffusé à la radio.
La survie de la station passe par le travail effectué par chacun, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de place pour la créativité. Certaines activités artistiques ont traversé l'épreuve du temps. La station possède les bobines d'une trentaine de films et des centaines de vinyles qui sont soigneusement entretenus et entreposés par des archivistes spécialisés dans la conservation — ceux-ci sont également responsables des livres offerts en lecture sur place à la bibliothèque de la station.
Ainsi, par exemple, on projette de vieux films sur un mur vide du réfectoire à certaines dates annoncées d'avance, trois ou quatre soirées par année. On organise aussi des soirées musicales à l'occasion afin de laisser les stationnaires danser et vibrer au son du rock and roll. Un horaire des feuilletons radio est régulièrement mis à jour sur les tableaux d'affichage de la station et diffusé à la radio : d'ailleurs, les stationnaires sont encouragés à soumettre leurs idées et leur scripts au département de la radiodiffusion, qui produit entre autres des feuilletons narrés en direct.
Il n'en demeure pas moins, toutefois, qu'il est de la responsabilité des stationnaires de trouver de quoi se divertir eux-mêmes. Ainsi, les jeux de cartes dessinés à la main sont courants, souvent au dos de vieux documents recyclés. Les stationnaires redoublent d'ingéniosité et de créativité pour inventer des jeux avec des pions improvisés et les matériaux du bord. Si le jeu d'échecs demeure populaire en raison du peu de ressources nécessaires pour monter un plateau, l'imagination des stationnaires est sans limite.
Parmi les technologies que l'on retrouve dans la station :
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