- Habitech Co.Grand Manitou
- Résumé : The carbon in our apple pies quasar paroxysm of global death not a sunrise but a galaxyrise colonies a still more glorious dawn awaits? Kindling the energy hidden in matter white dwarf courage of our questions descended from astronomers something incredible is waiting to be known something incredible is waiting to be known.Age : Infini.Origines : Je reste neutre.Collectif : Le mien, le meilleur, mieux que les votres.Me, myself and I :
FICHE STATIONNAIRE
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3. La station OD-355-A
OD-355-A est le produit de nombreux financements, privés et gouvernementaux. Les efforts colossaux de plus de deux ans et un budget de 10M$ ont donné naissance à la station qu'on connait aux environs d'octobre 1960. Les droits d'accès furent revendus à de nombreuses entités, pays et organisations se chargeant de les répartir selon leur bon vouloir (voir l'annexe sur l'immigration).
C'est un dédale de couloirs semblant interminables où s’associent le béton et le métal. D’abord flambant neuve, la station s’est dégradée à vue d'œil. De multiples fuites sont à déplorer ici et là, offrant le spectacle de seaux en métal disposés juste en dessous pour éviter de larges flaques. Les néons sont l’éclairage principal de ces longs couloirs comme des vastes pièces communes alors que les cabines, elles, disposent parfois de lampes d’ambiance pour une atmosphère plus chaleureuse. Globalement, ce qui se dégage de l’endroit est une forte froideur impersonnelle, personnification d’une survie bancale que tous s’efforcent d’entretenir. Aucune vue sur l’extérieur ne permet d’admirer le paysage désolé. Seule une ouverture opaque, au niveau du plafond d’un passage commun abritant un parc reconstitué de quelques arbres et de végétation peu capricieuse, permet de savoir si dehors le jour ou la nuit fait fi, si le soleil brille ou si la pluie berce de sa grisaille.
Les cabines personnelles sont, elles, plus chaleureuses, si toutes aussi sommaires que le reste de la station. Baignant du gris béton et du manque cruel d’ouverture sur le monde, les effets personnels des habitants permettent de leur donner vie. Chacun est libre d’en disposer à sa guise. Chaque cabine est en réalité une chambre avec une petite salle de bain attenante qui permet de profiter d’un maximum d’intimité malgré les quotas d’eau imposés à chacun dans un souci d’économie des ressources.
En comparaison avec d'autres stations, OD-355-A n'est pas gérée par l'armée ou une milice s'assurant de la sécurité et du contrôle des stationnaires. Originellement, les financements majoritairement privés avaient empêché la mainmise d'un gouvernement quelconque sur la distribution des droits d'accès, ce qui avait réduit l'influence de l'armée par rapport à une population largement composée de civils. Malgré les années et plusieurs périodes d'extrême tension, OD-355-A n'a jamais évolué dans le sens d'un régime policier ou une organisation politique particulièrement complexe.
Le praesidium est l'organisme décisionnaire de la station OD-355-A. Il est formé par trois conseillers qui représentent les intérêts des stationnaires. Ces conseillers veillent à la bonne tenue de la station, aussi bien sur le plan technique que sur le plan humain. Faire parti du praesidium, c'est œuvrer pour le bien commun de la station. En portant l'insigne de conseiller, les femmes et les hommes du praesidium acceptent la difficile tâche de perpétuer une civilisation au bord de l'effondrement. Bien que les conseillers soient d'horizons ou de croyances différentes, la pérennité de la station tient en leur objectivité, leur justesse et parfois leur cruauté.
Les conseillers ont le pouvoir de voter les ajouts dans le règlement intérieur ainsi que les arrêts temporaires et autres décisions générales de gestion de la station. Le conseil se réunit tous les deux jours à ce sujet, pour traiter des affaires courantes. Ce sont également eux qui sont garants, avec le shérif, du respect des règles et de l'application des sentences, qui sont discutées le dimanche lors du tribunal public qui a pour but régler les conflits au sein de la station.
Jadis élus par leurs pairs, ils sont depuis 1976 tirés au sort tous les six mois, lors du Jour du Contact et de celui du Souvenir. Les noms des stationnaires de plus de 16 ans sont entrés dans un ballot automatique géré par l'ordinateur de la gestion, qui choisit trois noms au hasard après d'étranges calculs et un bruit infernal de moteur. Tout le monde peut ainsi prétendre au rôle de conseiller et il est assez rare, mais pas impossible, qu'un nom soit tiré plusieurs fois sur une certaine période. Ce système est censé éviter les fraudes, jadis possibles, afin de ne pas donner une majorité évidente à un collectif en particulier, mais de représenter les intérêts du plus grand nombre.
Le shérif est le garant du respect du règlement intérieur et, plus généralement, de la sécurité au sein de la station. Avec son bras-droit, il intervient dans toutes les situations nécessitant un médiateur, un policier ou parfois geôlier. L'unique cellule de la station se trouve en effet dans son bureau, une cage de 2 m par 2 m permettant de détenir au besoin une à deux personnes. Elle est très rarement utilisée, contrairement aux services du shérif, qui passe la majorité de son temps à gérer les conflits de voisinage. Contrairement au praesidium, le poste du shérif est soumis au vote tous les six mois, bien que le rôle soit tenu le plus souvent sur des années par la même personne. Ce vote permet à la population de renouveler leur confiance en celui ou celle qui assure leur sécurité.
À l'origine, le shérif était le seul garant de la station avant la création du praesidum en 1968. Possédant les pleins pouvoirs, il gérait aussi bien les lois que leurs applications. Le shérif et son numéro deux entretiennent donc une relation particulière avec le praesidium. Un lien de confiance a été établi depuis de nombreuses années entre les deux organismes, qui dépendent l'un de l'autre pour fonctionner correctement. Bien que le shérif ne soit pas nommé per se par le praesidium, mais plutôt choisi par ses pairs, il peut à tout moment être démis de ses fonctions par les conseillers. Il est donc de l'intérêt de chacun que la relation et leurs mandats respectifs se déroulent sans accroche.
Les stationnaires se doivent de respecter le règlement intérieur fourni par Habitech Corporations. Composé de plusieurs pages tapées à la machine et affichées dans les salles communes de la station, il informe la conduite de chaque stationnaire et assure le bon fonctionnement de la vie en communauté. Son contenu est classique : respect de tous et des biens communs, participation à la vie de la station, mise en garde contre le gaspillage et la contre-productivité... L'accent est notamment mis sur les conséquences au manquement de ces règles et le risque de mettre en danger la survie de l'entièreté de la station. Des sanctions sont d'ailleurs prévues pour les détracteurs. Ces dernières vont du simple rappel à l'ordre au bannissement, une sentence consistant à relâcher le condamné à la surface.
Une liste non-exhaustive des actes considérés comme criminels et de leur sentence :
Insultes ............................................................................. Rappel à l'ordre
Contre-productivité (passivité au travail) ................... Rappel à l'ordre et 15 h de service communautaire
Gaspillage ........................................................................ Trois jours de prison
Vol ...................................................................................... Un jour de prison et 5 h de service communautaire
Agression ......................................................................... Trois jours de prison et 10 h de service communautaire
Gaspillage répété et volontaire .................................... Bannissement
Meurtre ............................................................................. Bannissement
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