- Jäger Von Frayner
- Résumé : uc.Age : Trente cinq éclats.Origines : Une lointaine Allemagne divisée, jusqu'à ce que son grand père soit recueillit par les Etats-Unis en quête de prouesses spatiales.Collectif : Neutre. Jäger est autant un pragmatique qu'un rêveur et les arguments rationnels ont vite fait de le convaincre de pencher d'un côté comme de l'autre, suivant les situations.
Cry to me (Anneke)
soundtrack
Jäger est un homme de rituel et d’habitude. Un homme qui ne déroge pas trop à sa propre routine dans laquelle il s’est ancré depuis des années. La solitude ne l’a jamais dérangé même si au final, il trouve dans sa vie de multiples êtres y gravitant. Pourtant, il semble toujours un peu dans sa bulle, toujours un peu dans un ailleurs fait d’inventions et de réflexions, plus que de relations sociales. Pourtant, quelques personnes ont leur importance, tant et si bien qu’il remarque leur absence.
Ici, à l’Oblivion, comme à l’accoutumer, griffonnant dans son carnet de multiples équation avec une bière à ses côtés, Jäger se perd dans ses habitudes en attendant que Nik daigne le rejoindre. Le jeudi est un jour de retrouvailles et généralement d’échange des dernières nouvelles. Même si la jeune femme parle en général pour deux vu la propension de Jäger à se livrer sur ses états d’âme. Il se sent bien plus à l’aise à parler d’inventions, d’avancées scientifiques, mais Nik trouve toujours le moyen de le sortir de ses travers pour le pousser à s’ouvrir. Sans elle, il n’aurait probablement jamais connu ses premiers émois adolescents. Il n’aurait probablement jamais appris à répondre correctement sans toujours sa froideur légendaire. Il n’aurait pas fait un quart des expériences qu’il a faite aujourd’hui.
Des expériences de vie.
« Nik ne vient pas, ce soir ? » Demande le barman bien trop habitué à les voir tous les deux se retrouver ici, à jour et horaire fire. Jäger lève alors le regard pour accrocher celui de l’homme et soudain reprendre pied avec la réalité. « Hmm elle était censé me retrouver ici il y a une heure déjà » Réalise t-il soudain alors qu’il avise son pager et l’heure actuelle. Pager vide de messages, d’ailleurs. L’homme en face de lui pince alors les lèvres, tentant vraisemblablement de lui faire passer un message. Jäger fronce les sourcils, tâche d’analyser le sous-entendu, lui si mauvais pour ce genre de choses. Pourtant, cette fois-ci, il comprend. Il comprend que quelque chose cloche et qu’il ferait mieux de se rendre à la cabine de la jeune femme.
Aussi, terminant son verre d’un trait et payant ce qu’il doit, il prend la direction de l’infirmerie et du logement de Nik qui ne semble pas décidée à donner signe de vie.
Lorsqu’il parvient enfin à hauteur de sa chambre, Jäger perçoit au travers de la porte métallique, les effluves de jazz, comme de la vie, de l’activité au coeur de cet endroit que sa meilleure amie a su rendre chaleureux. Toquant une fois, pour une seconde, aucun mouvement ne semble décidé à s’opérer derrière la porte et le chercheur laisse échapper un soupir. Il ne réalise que trop bien que la musique doit masquer les bruits, alors, il presse la poignée de la porte pour rentrer lui même.
La scène s’offrant à son regard lui fait lever les yeux au ciel. Nik, un verre d’alcool à la main, en train de se déhancher sur le entrainant et mélancolique du dernier vinyle mis sur sa platine.
Refermant derrière lui, Jäger s’avance et s’immobilise, croisant les bras contre son torse et se raclant la gorge pour attirer son attention. Pour sur que malgré le volume de la musique, sa haute stature ne passe pas inaperçu et Nik aura vite fait de réaliser sa présence.
Ici, à l’Oblivion, comme à l’accoutumer, griffonnant dans son carnet de multiples équation avec une bière à ses côtés, Jäger se perd dans ses habitudes en attendant que Nik daigne le rejoindre. Le jeudi est un jour de retrouvailles et généralement d’échange des dernières nouvelles. Même si la jeune femme parle en général pour deux vu la propension de Jäger à se livrer sur ses états d’âme. Il se sent bien plus à l’aise à parler d’inventions, d’avancées scientifiques, mais Nik trouve toujours le moyen de le sortir de ses travers pour le pousser à s’ouvrir. Sans elle, il n’aurait probablement jamais connu ses premiers émois adolescents. Il n’aurait probablement jamais appris à répondre correctement sans toujours sa froideur légendaire. Il n’aurait pas fait un quart des expériences qu’il a faite aujourd’hui.
Des expériences de vie.
« Nik ne vient pas, ce soir ? » Demande le barman bien trop habitué à les voir tous les deux se retrouver ici, à jour et horaire fire. Jäger lève alors le regard pour accrocher celui de l’homme et soudain reprendre pied avec la réalité. « Hmm elle était censé me retrouver ici il y a une heure déjà » Réalise t-il soudain alors qu’il avise son pager et l’heure actuelle. Pager vide de messages, d’ailleurs. L’homme en face de lui pince alors les lèvres, tentant vraisemblablement de lui faire passer un message. Jäger fronce les sourcils, tâche d’analyser le sous-entendu, lui si mauvais pour ce genre de choses. Pourtant, cette fois-ci, il comprend. Il comprend que quelque chose cloche et qu’il ferait mieux de se rendre à la cabine de la jeune femme.
Aussi, terminant son verre d’un trait et payant ce qu’il doit, il prend la direction de l’infirmerie et du logement de Nik qui ne semble pas décidée à donner signe de vie.
Lorsqu’il parvient enfin à hauteur de sa chambre, Jäger perçoit au travers de la porte métallique, les effluves de jazz, comme de la vie, de l’activité au coeur de cet endroit que sa meilleure amie a su rendre chaleureux. Toquant une fois, pour une seconde, aucun mouvement ne semble décidé à s’opérer derrière la porte et le chercheur laisse échapper un soupir. Il ne réalise que trop bien que la musique doit masquer les bruits, alors, il presse la poignée de la porte pour rentrer lui même.
La scène s’offrant à son regard lui fait lever les yeux au ciel. Nik, un verre d’alcool à la main, en train de se déhancher sur le entrainant et mélancolique du dernier vinyle mis sur sa platine.
Refermant derrière lui, Jäger s’avance et s’immobilise, croisant les bras contre son torse et se raclant la gorge pour attirer son attention. Pour sur que malgré le volume de la musique, sa haute stature ne passe pas inaperçu et Nik aura vite fait de réaliser sa présence.
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