- Sacha Assimov
- Résumé : Sacha, douce rêveuse à l'imagination débordante, tu rêves de la surface, de respirer cet air frais, pour que tes poumons explosent. Tu n'es pourtant plus seulement la petite fille de, tu es devenue bien plus que ça à présent. La radio est ton domaine, il n'est pas rare de t'entendre chanter.Age : 35 ans, double part pour toi, le 25, le 26 décembre puisque tu es de la fin de l'année ou pas ...Origines : Américaine & Russe, car tu es une Asimov, comme ton grand-père, il faut croire que tu as hérité de certains de ses gênesCollectif : Ascension, tu rêves de monter à la surface que tu n'as jamais connue, un jour peut être que tu pourras en avoir un aperçu ... ou pasMe, myself and I :
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{Sacheke} - Dérivation chirurgicale
Tout le monde te connait ici, enfin presque. Tout le monde connait ta voix, ça c'est une certitude, car ils ont l'occasion de t'entendre très souvent à la radio, même si tu n'y es pas en permanence, tu fais partie de celle-ci, c'est intrinsèque ou presque, quand on pense radio, on pense à Sacha. Ton nom de famille n'est pas aussi rattaché que ça à ton prénom, mais voilà, tu es Sacha la petite voix de la radio. Tu as toujours tout un tas d'histoire à raconter, des potins parfois vérifiés, parfois inventés de toutes pièces par ton imagination. Personne ne sait lesquels sont véridiques, tirez d'une partie de vérité, ou s'ils sont totalement faux, totalement inventé, et c'est ce qui fait le sel de tes histoires. Bien entendu, elles peuvent être parfois un tout petit peu gênante, mais en vérité, elles sont là surtout pour mettre du liant dans la sauce, pour générer de la bonne humeur dans le coeur de chacun, pour que tout le monde s'entende bien, pour que personne ne se sente plus utile qu'un autre, pour qu'aucun orgueil ne prenne véritablement le dessus, pour que OD-355-A continue de fonctionner pour encore quelques années. Pourtant, tu as des envies d'ailleurs, née ici comme beaucoup, tu as des envies d'extérieur, parce que oui, la vie est sans doute encore bien possible là-haut. Personne ne semble l'avoir vérifié depuis que les portes ont été scellées. Toi tu aimerais le faire, mais tout cela est compliqué et hypothétique, pour le moment en tout cas. Est ce qu'un jour seulement ce ne sera pas compliqué ? Tu l'ignores, mais tu rêves de surface. Au bout de cinquante ans, ça te semblerait normal qu'au moins un émissaire soit envoyé, dans une tenue de cosmonaute au cas où, pour faire des tests à la surface. Peut être que cela a déjà été fait d'ailleurs, car tu es certaine qu'on ne vous dit pas tout. Mais tu n'as pas de preuve tangible de tout cela malgré tous les potins, toutes les histoires que tu racontes qui sont véridiques, rien ne va dans le sens de cette conspiration. Tu préfères sourire de tout ou presque, parce qu'il ne fait pas bon se moquer de certaines choses quand on connait le passé, cette deuxième guerre mondiale, cette troisième peut être évitée, raison pour laquelle tu es là, née sous terre comme bien trop de personnes ici. Tu ne sais pas s'il y a eu quelques choses de spécifique voilà 35 ans, mais vous êtes un certain nombre de cet âge là. Pour le bon de la natalité s'est produit dans les années 1990, bien après vos naissances. Mais qu'importe, il n'y a peut être pas de raison à chercher, peut être qu'il a fait froid cette année là, plus que les autres et que donc vos parents ont cherchés à se réchauffer d'un hiver invisible. Tu aimerais tant avoir la sensation de la neige sur ta peau. Ce serait si beau, si merveilleux, mais pour le moment, tu ne fais qu'imaginer, comme si tu prenais une douche glacée, pluie douce et duveteuse. Ce soir pourtant, tu es à la recherche d'une personne en particulier, parce que tu as une histoire à raconter demain, et bien entendu, tu as besoin d'elle, de la médecin, de celle que tu connais depuis toujours puisque vous faites partie de cette génération là : Anneke. Celle que tout le monde appelle affectueusement Nik n'est pour une fois pas à l'infirmerie, ce qui t'étonne grandement. Alors tu réfléchis. Où est ce que tu pourrais la trouver ? Tu n'en as pas la moindre idée, dommage, il te faudra raconter ton histoire sans doute après-demain. Ainsi donc, tu descends en direction de l'étage 4, là où la production se fait, là où le bruit se forme, pas seulement celui des machines, mais surtout les bruits de couloirs qui arrivent dans ton émission. Te voilà donc au bar Oblivion, source de potins et de ragots en tout genre. Peut être que tu tomberas sur une meilleure histoire encore, ou pas, mais que tu en feras quand même tout un plat. C'est alors que tu la vois, elle était donc ici, en train de visiblement boire sans t'avoir attendue. En même temps, vous ne vous étiez rien dit, et ton sourire naturellement présent sur tes lèvres s'élargit à sa vue.
" Hey Nik, je te cherchais justement, ça m'étonnait de ne pas te voir à l'infirmerie, mais je comprends mieux maintenant. "
Petit clin d'oeil amical alors que tu la prends un instant dans tes bras en guise de salutations distinguées. Vous allez avoir le temps de papoter un peu, à moins qu'elle n'attende quelqu'un, tu ne saurais dire, peut être Jäger, tu sais qu'ils sont assez proches, mais peu importe, plus on est de fous, plus on rit, c'est bien comme ça qu'on dit ?
" Hey Nik, je te cherchais justement, ça m'étonnait de ne pas te voir à l'infirmerie, mais je comprends mieux maintenant. "
Petit clin d'oeil amical alors que tu la prends un instant dans tes bras en guise de salutations distinguées. Vous allez avoir le temps de papoter un peu, à moins qu'elle n'attende quelqu'un, tu ne saurais dire, peut être Jäger, tu sais qu'ils sont assez proches, mais peu importe, plus on est de fous, plus on rit, c'est bien comme ça qu'on dit ?
- Anneke Vos
- Résumé : Médecin chaotic good; aime les framboises et faire les yeux doux au bibliothécaire pour pouvoir sortir les livres de la salle de lecture. Cherche paix intérieure, récompense à la clé $$$Age : 35Origines : Pays-Bas/ÉthiopieCollectif : Stabilité
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Re: {Sacheke} - Dérivation chirurgicale
Il n'y avait véritablement que deux constantes dans la vie d'Anneke désormais : son quart plus ou moins allongé à l'infirmerie, puis, inévitablement, un passage à l'Oblivion si l'endroit était ouvert lorsqu'elle émergeait enfin. Elle finissait généralement par y rencontrer quelqu'un pour discuter, même brièvement — la distraction lui permettait d'arrêter de ruminer sa situation pendant quelques instants, avant que le silence de leur départ ne cause le ressac de ses réflexions envahissantes. Aujourd'hui, encore personne; assise au bar, la médecin sirote son verre en solitaire, traçant des ronds sur le comptoir, étalant du bout du doigt quelques gouttes d'alcool gaspillées par la négligence du barman. Elle ne distingue pas son nom dans le brouhaha ambiant — toutefois, la voix familière qui ne semble pas s'éloigner attire son attention juste à temps pour voir la blonde et menue silhouette tendre les bras pour l'enlacer. Prise de court, Anneke se raidit avant de reconnaître sa nouvelle interlocutrice, serrant son bras libre autour des épaules de Sacha, l'autre main soigneusement sur son verre. La brune était loin d'être démonstrative, et la preuve d'affection l'avait saisie, mais elle n'en demeurait pas moins agréablement surprise par la présence amicale inattendue. « Privet », fait-elle finalement en retour, brève, concise, mais tout de même chaleureuse — à sa manière. Le russe n'était pas sa langue officielle la plus forte (il semblait même qu'elle oubliait à peu près tout le vocabulaire non-médical, et ne se rappelait que des grossièretés...), mais elle était ravie de faire l'effort, sachant que Sacha était de ces origines. Et puis, elle réussirait à se débrouiller pour les banalités, assurément. « Venue à la chasse aux ragots? » la taquine-t-elle gentiment en la laissant s'installer près d'elle au comptoir du bar. Elle fait signe au barman de s'approcher, lui faisant signe de servir quelque chose à Sacha en même temps qu'il remplirait son verre presque vide. « Oh, attends — tu me cherchais? » Ça la frappe un peu sur le tard, mais Sacha avait bien mentionné ne pas l'avoir vue à son lieu de travail. Assurément que ça voulait dire qu'elle l'y avait cherchée, non? « Tout va bien? » Appelez ça une déformation professionnelle, mais elle était incapable, au premier abord, de s'imaginer qu'on ait pu la chercher pour autre chose qu'un ennui d'ordre médical.
- Sacha Assimov
- Résumé : Sacha, douce rêveuse à l'imagination débordante, tu rêves de la surface, de respirer cet air frais, pour que tes poumons explosent. Tu n'es pourtant plus seulement la petite fille de, tu es devenue bien plus que ça à présent. La radio est ton domaine, il n'est pas rare de t'entendre chanter.Age : 35 ans, double part pour toi, le 25, le 26 décembre puisque tu es de la fin de l'année ou pas ...Origines : Américaine & Russe, car tu es une Asimov, comme ton grand-père, il faut croire que tu as hérité de certains de ses gênesCollectif : Ascension, tu rêves de monter à la surface que tu n'as jamais connue, un jour peut être que tu pourras en avoir un aperçu ... ou pasMe, myself and I :
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Re: {Sacheke} - Dérivation chirurgicale
Ici, il n'y a pas tellement de distractions très attrayantes, pour toi, il n'y en a même que deux véritables. Le bar Oblivion est la première, la seconde, c'est la radio, ton domaine de prédilection à toi la conteuse à l'imagination sans limites ou presque car tu allais bien au delà ce que vous connaissiez véritablement ici sous terre. Il faut dire que le temps s'est pour ainsi dire arrêter depuis maintenant un demi-siècle en dehors des quelques trouvailles des cerveaux les plus brillants qu'il y avait ici. Toi, tu t'es surtout contentée de faire travailler ta mémoire afin de te souvenir d'un maximum de choses pour pouvoir le ressortir plus tard, au moment où personne ne s'y attendra. C'est comme ça que tu fonctionnes Sacha, et tu adores agir de la sorte et personne n'a jamais rien eu à te dire car tu donnes du baume au coeur des gens de la station, tu les fais voyager un peu alors qu'ils ne bougent pas de leur petit appartement douillet. Mais aujourd'hui, tu as envie de rendre ton histoire plus crédible, plus vrai que nature, et pour cela tu as besoin de l'avis d'un médecin, d'un chirurgien pour savoir si c'est possible, plausible ou si c'est vraiment trop gros, grotesque en somme. Alors tu dois trouver Anneke, mais elle n'est pas dans son repère à l'infirmerie. Tu tentes donc ici, au bar Oblivion et tu vois qu'elle est là, à traîner son spleen entre deux verres, solitaire alors que pourtant, il y a du monde tout autour d'elle, comme si elle était tout simplement invisible aux yeux des autres. Toi, ça ne t'arrive jamais, tu rayonnes trop pour passer véritablement inaperçue, mais elle, elle est éteinte, comme si elle se cachait dans l'ombre de chacun, mais tu arrives pour la mettre légèrement en lumière, juste ce qu'il faut pour qu'elle puisse retrouver un peu d'allant pour aller en avant. Ce n'est pas facile, mais tu sais que ça fonctionnera à coup sûr, puisque de toute façon, une fois que tu lui auras demander ce détail, tu resteras avec elle pour boire un verre toi aussi, pour lui tenir compagnie mais pas seulement, car elle a besoin de plus que ça, surtout ici, et tu es celle qu'il lui faut. Vous pourriez dire que l'ombre et la lumière ne sont pas compatibles, pourtant, c'est le cas, ta lumière se répand partout où tu passes, sur le coeur de Nik donc. Elle ne capte même pas ta présence, perdue dans un monde bien triste, perdue dans une bulle où il n'y a rien. Alors lorsque tu l'enlaces, elle n'en est que surprise, comme si cela ne devait pas se faire, comme si cela était quelques choses que personne ne faisait pour elle. Heureusement, elle finit par te reconnaître, tu le penses en tout cas puisque de son bras libre, elle t'enlace, ne lâchant pas son verre, au cas où il s'enfuirait loin d'elle. Tu trouves ça tellement drôle d'imaginer le verre se voir pousser des jambes et les prendre à son cou pour ne pas finir dans le gosier de la métisse. Mais il ne bouge pas, elle l'a bien en main pour ça. Il faut dire que tu fais partie de ces personnes démonstratives d'affection, elle pas vraiment, le ying et le yang finalement, différent, mais au final complémentaire. C'était ce que vous étiez clairement, tu le pensais même si tu n'en connais pas tellement sur la signification de ces deux mots. Bref, tu prends place à ses côtés, et elle ne capte pas immédiatement que tu la cherchais plus spécifiquement. Tu es toujours en chasse de ragots quoique tu puisses bien dire, les gens viennent te les raconter avec un naturel déconcertant pour la plupart, parce qu'ils savent qu'ils sont entre de bonnes mains, que tu saurais les enjoliver comme il faut par ta voix solaire à la radio. Et finalement Nik capte, le signal sonore ayant été analysé par son esprit qui était visiblement parti très loin d'ici. Un verre arrive pour toi, celui presque vide de la jeune femme retrouve de la vigueur, du contenu. Alors, elle te demande si tout va bien. C'est à ce moment là que tu fais la grimace.
" Non, je crois que je suis sur le point de mourir, je ne sens plus mon coeur, je crois qu'il s'est envolé loin d'ici. "
Et main sur poitrine, ta tête tombe sur le comptoir comme si tu venais tout simplement de rendre ton dernier souffle. Et tu restes ainsi, quelques secondes pour rendre ta petite scène encore plus réaliste. Pourtant, tout va bien, tu ne la cherchais pas parce que tu étais mal en point, non, juste pour quelques menus détails dans une histoire encore bien folle qui fera rire tout le monde, au moins sourire, tu l'espères.
" Non, je crois que je suis sur le point de mourir, je ne sens plus mon coeur, je crois qu'il s'est envolé loin d'ici. "
Et main sur poitrine, ta tête tombe sur le comptoir comme si tu venais tout simplement de rendre ton dernier souffle. Et tu restes ainsi, quelques secondes pour rendre ta petite scène encore plus réaliste. Pourtant, tout va bien, tu ne la cherchais pas parce que tu étais mal en point, non, juste pour quelques menus détails dans une histoire encore bien folle qui fera rire tout le monde, au moins sourire, tu l'espères.
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