- Habitech Co.Grand Manitou
- Résumé : The carbon in our apple pies quasar paroxysm of global death not a sunrise but a galaxyrise colonies a still more glorious dawn awaits? Kindling the energy hidden in matter white dwarf courage of our questions descended from astronomers something incredible is waiting to be known something incredible is waiting to be known.Age : Infini.Origines : Je reste neutre.Collectif : Le mien, le meilleur, mieux que les votres.Me, myself and I :
FICHE STATIONNAIRE
Chronologie:
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Agenda:
1. Contexte
Le 6 août 1945, la bombe atomique Little Boy explose dans le ciel du Japon. Les images effrayantes et surréalistes défilent sur les écrans de télévision du monde entier, soulevant un vent d’inquiétude. Malgré cela, chaque pays cherchera à acquérir cette technologie, dans un désir d’afficher puissance et pouvoir de dissuasion face à n’importe quel rival.
Mais la possession de cette arme de destruction massive ne suffit pas à empêcher les États-Unis et l’URSS d’entrer en conflit et de faire progressivement monter une pression qui alarme et angoisse. Les rumeurs vont bon train, la presse s’affole et à la télévision, on cultive cette image de l’ennemi, du mal, de la toute puissance américaine d’un côté et de la force russe de l’autre. Le monde regarde, effaré, ce conflit gagner en ampleur, craignant, à mesure que le temps s’écoule, une guerre atomique qui aurait sur le monde des conséquences irréversibles et fatales.
Un vent de panique grimpe petit à petit au sein de la population, mu par l’atmosphère anxiogène. La pression médiatique se révèle une autre guerre froide. Forcés de réagir, plusieurs pays lancent des appels à projets dans le but de trouver une stratégie de repli, de quoi sauvegarder les leurs et plus largement la race humaine, via un système de bunkers. L’idée séduit, les médias vendent le concept à toutes les populations, et les choses s’accélèrent. C’est finalement l’entreprise Habitech Corporations et son leader charismatique, Jack Hill, qui remportera le marché et lancera dans la foulée la construction de ces fameuses stations. Chaque étape du projet sera offerte au public via des communication de presse soignées et une propagande maîtrisée. Tous veulent savoir, tous sont curieux et tous rêvent secrètement d’obtenir leur place dans ce monde d’après.
Celui qui survivra.
Aussi, lorsque le projet s’achève et que la société et la planète explosent sous un conflit ayant atteint son paroxysme, la civilisation s’enterre. Les privilégiés de ce monde ayant obtenu leur place par la voie légale et le mérite, comme ceux ayant marchandé et usé de combines peu scrupuleuses, se côtoient désormais dans ce monde d’après. Ce monde fuyant le conflit, la fin d’une société et d’un univers que tous croyaient pérenne mais qui s’écroule aujourd’hui.
Nous sommes le 3 décembre 1962.
Cinquante ans plus tard, en 2012, la vie a désormais trouvé son rythme dans la station OD-355-A et chacun s’acclimate à sa façon dans cette société multiculturelle, basée sur le partage et les ressources communes. Si certains se font parfaitement à cette vie enterrée, dans une forme de confort salutaire, d’autres, eux, vibrent du désir de découvrir l'extérieur. Cette terre ravagée qui aujourd'hui ne survie qu'au travers des photos usées et des histoires « d'avant ». Les idéologies s'affrontent dans la station à la localisation inconnue, dans un maelström de 12 500 vies humaines qui ont appris à vivre ensemble, mais dont les désirs opposés déchirent de plus en plus un équilibre fragile acquis au fil des années.
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